- 1. La structure gouverne la fonction
Lorsqu’on parle de structure on inclut les os, les muscles et leurs tendons, les ligaments, les organes et leur tissu de soutien. Au travers de tous ces éléments passent un tissu vasculaire et nerveux qui va permettre au corps d’être en mouvement et de répondre aux fonctions vitales.
Toute perturbation (traumatique, stress, mauvaise posture, chirurgicale, etc.) dans la structure en relation avec des fibres nerveuses va être transmise au système nerveux central. Cette information sera analysée au niveau du système nerveux central qui activera les mécanismes de réparation en synergie avec le système immunitaire et hormonal qui sont des systèmes de régulation.
Dans le modèle lésionnel que nous proposons, il devient compréhensible qu’un blocage mécanique au niveau de l’émergence de ces nerfs rachidiens ou dans leur trajet créera un foyer inflammatoire qui pourra se manifester au niveau du dermatome, viscérotome, sclérotome ou myotome correspondant selon leur degré de facilitation.
Le respect des courbures vertébrales et de la mobilité articulaire des différents segments du rachis va permettre à la structure d’être en équilibre physiologique.
- 2. Une maladie de la peau ou d’un organe (ex. l’asthme, allergie, eczéma, psoriasis,..) ne peut exister que s’il y a un rapport direct entre cette zone et le système nerveux central.
Ce rapport se fait par l’axe central du corps : la colonne vertébrale dont la structure osseuse et mobile assure la protection d’une partie du système nerveux central : la moelle épinière.
De la moelle épinière émerge une paire de nerfs qui traverse un mince orifice, le trou vertébral situé entre deux vertèbres. Chaque paire de nerfs est destinée aux organes, muscles, articulations, tissu conjonctif, vaisseaux sanguins de l’étage concerné….
Lorsque ce trou vertébral est réduit par une cause endogène ou exogène il se crée une irritation aiguë ou chronique du nerf.
L’arthrose, l’hernie discale, la scoliose ou une attitude scoliotique ainsi qu’une perte de mobilité d’un segment vertébral peuvent être à l’origine de cette irritation.
L’illustration dessous démontre comment un mouvement de bascule latérale peut réduire le passage d’un nerf:
Le même phénomène se produit lors d’un mouvement de rotation inclinaison d’une vertèbre: le canal où le nerf passe devient plus petit du côté du mouvement rotatif:
Dans le mouvement, le fait d’agrandir ou de diminuer le trou de conjugaison par lequel le nerf passe est tout à fait normal, à condition que les vertèbres soient mobiles les unes par rapport aux autres.
Nous considérons qu’à partir du moment où les courbures vertébrales changent et que certaines vertèbres perdent en mobilité, il y aura possibilité d’avoir une irritation chronique ou une inflammation dans cet espace. Dans la plus part des cas cette inflammation ne sera pas perçue par le patient.
Dès qu’un nerf est irrité, les stimuli nociceptifs sont acheminés vers le cerveau par la moelle épinière (SNC).
L’expérience clinique vient confirmer les observations de J. Gesret : « Asthme et vérité fondamentale »
Les individus qui souffrent d’asthme, d’allergie, d’eczéma, de psoriasis…ont tous une attitude aberrante de leur squelette.
Il y a une différence de posture entre une personne saine et une personne « malade »
Les douleurs/problèmes disparaissent spontanément après la restructuration de la colonne vertébrale et la disparition des blocages vertébraux et articulaires.
Très souvent la structure corporelle fautive est révélée une différence de longueur des membres inférieurs.